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FOIRE À L’AUTOGESTION

QUIMPER – Samedi 7 juin 2014

10h à 19h

Esplanade F. Mitterrand, Quimper
Entrée libre & gratuite.
avec des stands, des espaces de débats, des concerts, des éditeurs, un marché gratuit …

Organisée par la STAF – CNT 29

affichette

Espaces débats

Concerts

10h30 : les scop

11h30 : Auto organisation des luttes

13h00 : Agriculture

14h00 : les Scotchés

14h30 : « A bas l’emploi »

15h15 : L’ Alerte rouge

16h00 : Education

16h45 : Dihunner

17h30 : la ZAD de NDDL

18h 15 : Butor Spank

Ce monde capitaliste et productiviste nous demande toujours plus de sacrifices sous prétexte d’une crise qui n’existe pas. Jamais autant de richesses n’ont été produites et si peu partagées. Décidons collectivement des affaires communes, sans déléguer à des dirigeants, aussi bien sur le plan économique que politique.
Reprenons en main la production en transformant ses modalités et ses finalités. Il existe des outils connus de longue date nous permettant de vivre différemment – l’autogestion en est un.
La foire à l’autogestion de Quimper se veut le point de rencontres, d’échanges, de communications, de stimulation de toutes les expériences d’autogestion.
Particuliers, collectifs, associations, coopératives, organisations syndicales et politiques qui cherchent à faire vivre l’idée d’autogestion sont cordialement invités à participer à cette première.

Appel aux blessé-e-s de la manifestation du 22 février 2014

Article paru sur le site « Citizen Nantes » le mercredi 5 mars 2014

« Appel aux blessé-e-s de la manifestation du 22 février 2014 contre l’aéroport et son monde » par Pierre, blessé au Lanceur de Balles de Défense en novembre 2007

Rencontrons-nous pour échanger, se former, s’informer, réfléchir, nous organiser, résister au terrorisme policier.

Nous avons vu beaucoup de tirs policiers lors de la manifestation du samedi 22 février à Nantes. Parfois ils nous ont choqué-e-s, atteint-e-s, blessé-e-s. La police a également lancé des grenades et du gaz en abondance sur la foule. L’arme la plus utilisée pour tirer sur les manifestants était le Lanceur de Balles de Défense. Plusieurs munitions de cette arme ont atteint des manifestants au visage.

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Flashball, LBD : Qu’est-ce que c’est ?

On peut commencer par l’histoire de son introduction. Le 27 novembre 2007, au nord de Paris la révolte se consume après la mort de Moushin et Lakhamy renversés par une voiture de police. Le ministre de l’Intérieur, sous l’œil bienveillant des caméras de télévisions, demande une meilleure protection des policiers. Un meilleur armement. A Nantes, le même jour, la police ouvre le feu sur une manifestation de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s qui occupent le parc du rectorat.

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Communiqué de presse inter comités de soutien à la lutte de NDDL suite à la manif du 22 février

mercredi 26 février 2014, par zadist

Nous, comités de soutien à la lutte de Nddl de toute la France et de plus loin encore, soutenons pleinement la position exprimée dans le communiqué de presse des organisateurs/trices de la manifestation du samedi 22 février 2014 à Nantes.

Nous tenons à souligner l’incontestable succès de ce rassemblement et notre plaisir à y avoir participé. Une manif populaire, puissante, digne. C’est une convergence forte à souligner entre urbains et monde agricole ! Nous sommes d’autant plus regonflé.es et motivé.es pour les suites de la mobilisation que cette journée de manifestation a permis un moment de retrouvailles et d’échange et nous a permis de prendre la mesure de nos forces et de nos soutiens. Et d’autant plus convaincu.es qu’au vu de la mobilisation qui ne cesse de s’élargir année après année, l’arrêt du projet ne saurait être qu’inéluctable, malgré la propagande qui voudrait nous faire croire le contraire.

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Bonnets rouges : un point de vue marxiste

Sans se reconnaître complètement dans l’article publié ci-dessous (sur le site « Vosstanie »), nous avons souhaité le diffuser pour une raison évidente : il apporte un regard particulier sur les manifestations de  Carhaix et de Quimper. Loin des descriptions « classiques » des partis ou des organisations politiques qui le plus souvent idéalisent « la classe ouvrière », l’article rédigé par des marxistes anti-léninistes (proches du communisme de conseils) souligne la confusion entretenue par les différents protagonistes au détriment de l’avenir même du monde ouvrier. Critique à l’égard des bureaucraties syndicales, critique à l’égard des patrons, critique à l’égard des partis, nous aimons sans y adhérer totalement, lire une prose qui en quelques mots, balaie les arguments des uns et des autres, ceux -là mêmes qui prétendent aider le prolétariat. Sans arrières-pensées bien sûr.  Avouons-le, il y a bien cette notion d’autonomie qui nous plaît tant à nous autres libertaires.

 

Autonomie ouvrière ou confusion régionaliste ?

Ce qui est intéressant avec le Comité pour le maintien de l’emploi en Centre-Bretagne c’est que cela aurait pu être une tentative de dépassement du carcan syndical par la base, une auto-organisation ouvrière qui aurait pu aboutir à une autonomie de classe loin des débilités nationalistes séparatistes des uns ou du jacobinisme outrancier des autres. Mais en ne démarquant pas une ligne de séparation nette entre les intérêts ouvriers et les intérêts des capitalistes, les ouvriers bretons ont marqué par la même les limites d’un contenu social et donc géographique. La faute à qui ? A ces ouvriers mêmes ? On oublie de signaler que parmi ceux-ci il y a tout un panel de positions : des positions « classistes » oui, jusqu’à ceux qui jouent clairement les larbins de leur patron. La faute à qui alors ? Le mouvement breton trouve ses limites … dans son isolement géographique même : c’est l’ensemble du prolétariat hexagonal et plus qui aurait du faire irruption dans la lutte pour lui donner une dimension « classiste » réelle. Tandis qu’ailleurs les ouvriers attaquent les bureaux du Medef, assiègent les réunions d’actionnaires, la manifestation de Quimper établissait l’alliance entre les exploiteurs et les exploités.