Revendiquons les transports doux, et notamment le vélo pour une ville plus conviviale. La Vélorution (jeu de mots mêlant vélo et révolution) est un mouvement dont l’un des buts est de promouvoir l’utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclettes, patins à roulettes, planches à roulettes).
Si les revendications centrales du mouvement sont liées à la défense et à la promotion du vélo, Vélorution entend par ce biais ouvrir le débat sur toute la problématique environnementale induite par les transports et leurs conséquences sur le changement climatique.
Quelques éléments de réflexion à propos de la voiture électrique :
Les batteries :
– Le lithium est relativement rare : ressources évaluées à 13 millions de tonnes situées à 58% en Bolivie et 27% en Chine.
– C’est un métal très réactif avec l’eau et l’air (risque d’explosion) et n’existe que sous formes oxydées dans la nature.
– Il est très polluant pour les organismes aquatiques.
Voiture électrique comme transport individuel :
Elle est source de dégagement de CO2, indirectement (et à partir d’un certain nombre de véhicules électriques existants). Le parc nucléaire est incapable d’effacer les pointes de recharges rapides qui risquent de se produire en fin de journée (22kW) : elles requièrent nécessairement le démarrage de centrales thermiques classiques (gaz en particulier), elles brûlent donc des fossiles…
Elles ne répondent en aucune façon aux problèmes de déplacement urbain et de stationnement de véhicules, d’entretien de bitumes,… La seule solution, des transports doux (à pieds, vélo,…) ou collectifs (bus pour les villes moyennes comme vannes et Lorient).
Les solutions proposées
Gratuité des Bus
Elle induit une augmentation des fréquences et le raccourcissement des trajets. Il faut des lignes structurantes alimentées par des lignes de quartier, voire des minibus. Le coût peut être absorbé par la taxe transport des entreprises. Il serait intéressant de chiffrer les économies pouvant être réalisées par la diminution du nombre de voitures dans les centre ville (parkings,…)
Réhabiliter le réseau ferré
Il faut recourir au transport ferroviaire local cadencé. Par exemple une liaison Questembert (retrournement), la vraie croix, vannes, ploeren, plunetret, auray (retournement). Le retournement d’auray pourrait être utilisé par un axe auray lorient… et un autre axe auray quiberon. Questembert pourrait être utilisé pour un axe Ploermel (remise en service de la voie verte). La fréquence d’un tel train (métro rapide) pourrait être d’un quart d’heure tout en maintenant la fréquence des TGV et TER.
« Le climat change, et toi ? »
Si la voiture nous éloigne les uns des autres, ralentissons la ville, créons de nouveaux liens sociaux ! Vélorution prône une action non violente mais soutenue, qui prendra fin lorsque l’automobile aura perdu une place significative dans la société en général et dans le paysage urbain en particulier.
La balade s’effectue sous la responsabilité des participants.
Durant la manifestation : s’ autogérer !
– Ne pas rouler en file indienne mais occuper toute la voie de droite
– Respecter les feux et la signalétique
– Ne pas se séparer du groupe
– Il est moins dangereux de rouler à plusieurs que seul ! La sécurité est liée à la notion de « masse critique » . Plus on est nombreux, plus on diminue les risques.
Balade manifestive :
– Il faut se déguiser pour bien montrer aux automobilistes que nous, cyclistes, sommes dans une démarche militante (et non pour bloquer la rue de manière inutile).
– Décorez vos vélos et accrochez des drapeaux avec des slogans comme : « 0 litre aux 100 ! » «on avance, on avance, on n’a pas besoin d’essence ! ».
– N’oubliez pas vos sonnettes et «pouëts pouëts !»